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Bellano à travers les yeux d'Andrea Vitali

Grand pays, important, peuplé, dense en trafics. Des magasins à perdre de vue, des tavernes aussi. Un port qui, lui avaient-ils raconté, ne défigurerait pas sur les rives d'une quelconque mer et un flot continu de batailles qui montaient de Côme ou de bateaux qui descendaient du haut lac déchargeant des marchandises qui partaient ensuite de là vers les vallées qui étaient derrière le pays. Il y avait tout. Un tribunal, dont il valait mieux se tenir à l'écart, et un hôpital qui desservirait la population de la moitié du lac et des villages de montagne.Des hôtels luxueux, dans l'un desquels on lui avait dit que Garibaldi avait dormi, et des auberges pour les gens du peuple aussi. Et ce n'est pas tout, car en plus de tout ce mouvement, il y avait aussi un sanctuaire sur la montagne, dédié à la Madone qui avait pleuré des larmes de sang à l'époque de Carlo Codega, qui attirait des foules de pèlerins même des Grisons. Bref, un lieu vivant où l'argent circulait et où les gens n'avaient pas que le travail en tête.
Peut-être y avait-il aussi deux troupes philodramatiques ?
Un théâtre où passaient les compagnies itinérantes de la moitié de la Lombardie ?
Et des tavernes, on lui avait dit qu'il y en avait dix-sept, si on a bien compris ce qu'il voulait dire ?
Un bowling.
Un terrain de foot.
Un club de voile affilié à celui de Côme. La vie, en somme.

Andrea Vitali
Premiata Ditta Sorelle Ficcadenti

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